Les frigos ont horreur du vide

Polar loufoque

"Incommensurable est la complexité, la paradoxalité, la témérité de la psyché ; elle se moque de toutes nos tentatives d'explication, rit, comme de bien entendu, du texte que voici ; mais seuls d'interminables trébuchements dans les ténèbres pourront un jour mener à la lumière."
Ladislav Klima
Ladislav Klima
Philosophe

Ladislav KlimaLe philosophe sur lequel , Alice, l’héroïne de les frigos ont horreur du vide, fait sa thèse existe bien, la preuve, voici une partie de sa bibliographie  ; 

  • Traités et diktats
  • Ce qu’il y aura après la mort
  • Instants et éternité
  • Le monde comme conscience et comme rien
  • Les souffrances du comte de sternenhoch
  • Némésis la glorieuse
  • La marche du serpent aveugle vers la vérité
  • Le grand roman

Né en Tchécoslovaquie, il a été rentier, conducteur de machines à
vapeur, gardien d’une usine désaffectée, fabricant d’un ersatz de tabac,
universitaire, journaliste…

Prologue
1 Le début, quoi !
2 Le chat, la concierge et la langouste
3 Le p’tit Poucet
4 Quand Annah s’en mêle…
5 Boires et déboires de Ladislav Klima
6 La langue dans le sac
7 Miroir sanglant
8 Le grand méchant loup
9 Et ainsi de suite…
10 Bien le bonjour d’Abélard !
11 Le lion entre en piste
12 Accident, accident ! Est-ce que j’ai une gueule d’accident ?
13 Et vive l’anarchie !
14 Spiritisme et télépathie
15 Le toutou et tout et tout
16 Photo de famille
17 L’épouvantail
18 Tu montes, tu descends, un cadavre va mourir ici !
19 Paul ?
20 Poubelles piégées
21 Les jeux sont faits
22 Rien ne va plus
23 Assurance-vie
24 Merci Alice !
25 Sorbonne sur page…
26 Un p’tit tour et puis…
27 Le grand ménage
28 Septicémie
29 Méli-mélo
30 Le temps perdu
31 La marche du Serpent aveugle vers la vérité
Happy-logue ?

Critiques

Ah ! Quel style léger, enjoué, malicieux, gracieux, ironique ! C'est bien simple, on croirait lire une fantômetterie (Hi ! Hi ! soyons modeste). (...) Votre roman est d'une charmante et spirituelle fantaisie. Il champétille joyeusement, et ce qui est tout à fait remarquable, chère Elise, est la synthèse réussie entre le langage parlé moderne et un sage style écrit. Bravo ! Je n'eusse point fait mieux.
Fantomette
Georges Chaulet
Auteur des 4 as et de Fantômette - Correspondance privée

Critique du comité de lecture

“Ce récit rocambolesque et abracadabrant a enthousiasmé les lecteurs. Malgré une intrigue un peu complexe, ce livre recèle une véritable énergie. Plus qu’une histoire, on retient un ton, une sensibilité, une écriture. D’approche surréaliste, Les frigos ont horreur du vide est un roman imaginatif dont les petits défauts sont excusés par le fait qu’il s’agit d’un premier polar. Séduit dès les premières pages par la vivacité du récit, le lecteur oublie l’histoire complètement irréaliste et farfelue pour ne conserver que l’humour et la magie des mots. Cette écriture agréable aux dialogues amusants procure à certains un véritable plaisir. L’auteur semble s’amuser en écrivant. Ces quelques moments jubilatoires sont à retenir dans ce roman original et atypique, qui a un style très personnel et dont le fond et la forme sont parfaitement en phase…
Bien pour un premier polar, Les frigos ont horreur du vide révèle un auteur
prometteur…”

Le choix de Frédéric Grolleau pour Paru TV s’est porté sur Elise Fugler, auteur
Premier Polar (Les frigos ont horreur du vide)

 

Le combat du lapin masqué
Certains récoltent les ennuis à la pelle, Alice, elle, reçoit à n’en plus finir des morceaux épars de corps humain: elle enrichit bientôt sa collection (un doigt trouvé au Père-Lachaise) d’un talon complaisamment jeté dans ses dessous au Lavomatic du coin avant de toucher le gros lot en la matière d’un corps entier entassé dans le nouveau frigo que vient de lui livrer Darty ! Ses recherches pour sa thèse en philosophie ne peuvent lui être d’aucun secours (las! ni Klima ni Nietzsche ne permettent de comprendre ce précepte aristotélicien revu et corrigé à la sauce noire: “les frigos ont horreur du vide”…) et seule sa copine Hannah tente de l’épauler avant que notre étudiante devenue détective privée malgré elle – et surtout grâce à une concierge aux portugaises ensablées – ne rencontre l’amour en la personne de l’énigmatique Gabriel.
Reste à savoir si Alice parviendra à traverser le miroir des apparences et trouver,
malgré les attaques et les menaces dont elle fait l’objet, la raison de cette averse de pièces corporelles.

Dévidant avec sérénité les fils de trame de son scénario, Elise Fugler trousse là un récit énergique. La réalité y est fouillée à chaque instant par d’improbables événements qui viennent remettre en question notre normalité. L’axe de gravité de l’histoire se situe ainsi autour de l’histoire du lapin, du loup, de la hyène et du renard sur laquelle s’ouvre le prologue – où l’on comprend que l’essentiel n’est pas dans la cohérence logique des épisodes ici narrés mais dans le rythme par lequel ils sont qualifiés. Il n’est pas exclu, finalement, que de causes extraordinaires en effets chaotiques, on parvienne à atteindre à l’extrémité du roman une forme de plausibilité, c’est-à-dire pour l’héroïne un retour à
l’état d’avant les catastrophes. Chez Elise Fugler, la vie n’est-elle pas qu’un immense songe réfrigéré ?

Frédéric Grolleau

Mais qu’est-ce qui prend à Alice, jeune étudiante qui consacre tout son temps à sa thèse de philosophie, d’alpaguer des gamins qui se chamaillent dans les allées du cimetière du père Lachaise où elle prend l’air ? La raison de la dispute, c’est un doigt… sans le corps qui va avec. Un peu plus tard, la jeune fille trouve une tête, soigneusement découpée du cou, chez elle, dans son frigo. c’est un roman plutôt foldingue, et dont l’énigme est aussi tarabiscotée que l’héroïne, si bien qu’on s’épuise à en dénouer tous les fils. Mais il y a dans ce premier opus de la jeune Elise Fugler une accumulation de personnages cocasses et un ton joliment persifleur qui vous porte allègrement jusqu’au bout du récit
 
Josiane Guéguen

Ouest France dimanche

Le titre Les Frigos ont horreur du vide, vous accroche immanquablement. Les premières pages, gentiment foldingues, légères comme un rayon de soleil sur le Père-Lachaise, vous retiennent définitivement. Avant de vous entraîner à l’instar de l’héroïne, Alice (forcément Alice), dans une histoire minutieusement extravagante. Tout commence donc au cimetière du Père-Lachaise par un après-midi ensoleillé. alice s’est installée au calme sur un banc quand un groupe de gosses vient inopinément lui marcher sur les baskets. La meute hurlante se dispute un mystérieux objet qu’Alice finit par confisquer. Mal lui en prend, car il s’agit d’un doigt humain. L’histoire brusquement s’accélère. Les péripéties, à faire pâlir Rocambole de jalousie, s’enchaînent sur le mode marabout-bout de ficelle. Le lecteur n’y croit pas une seconde, ne comprend pas tout, mais s’amuse autant que l’auteur à cette histoire qui, on l’a compris, tient plus de la carabistouille que de la tragédie.

Jacques Abescat
Le Monde

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